Portrait d’un Classique Métamorphosé
Biennale Internationale d’Art Numérique – Édition 2025
Client : Musée Elektra (Montréal)
Client : Musée Elektra (Montréal)
Dans le cadre de la 7e édition de la Biennale Internationale d’Art Numérique organisée par le musée Elektra à Montréal, les artistes étaient invités à réinterpréter une œuvre d’art universelle à travers le prisme des technologies modernes. Cette invitation à la métamorphose numérique impliquait de faire dialoguer tradition et futur, matière picturale et abstraction digitale, en valorisant les outils vectoriels et l’adaptabilité multi-supports de la création finale.
Le mot d’ordre : mutation. L’œuvre devait porter une empreinte esthétique résolument contemporaine, graphique, et "vivante", tout en conservant les traits emblématiques de l'œuvre d'origine.
Choix artistique : Portrait d’un jeune homme de Sandro Botticelli
Mon choix s’est naturellement porté sur Sandro Botticelli, figure majeure de la Renaissance italienne, dont l’élégance des traits et le traitement poétique des visages m’inspirent depuis longtemps.
Plutôt que de m’orienter vers une œuvre ultra-iconique comme La Naissance de Vénus, j’ai préféré travailler à partir de son "Portrait d’un jeune homme au chapeau rouge", une toile plus discrète mais chargée de caractère, de mystère et de style.
Plutôt que de m’orienter vers une œuvre ultra-iconique comme La Naissance de Vénus, j’ai préféré travailler à partir de son "Portrait d’un jeune homme au chapeau rouge", une toile plus discrète mais chargée de caractère, de mystère et de style.
Portrait d'un jeune homme au chapeau rouge (1477)
Relecture graphique & conceptuelle
L’axe choisi : une transmutation funky du portrait.
Le fond a été entièrement redessiné sous forme de motifs wavy, combinant des lignes ondulantes bleues et blanches qui évoquent l’instabilité du flux numérique, tout en rythmant visuellement l’espace.
Le personnage est habillé de couleurs vives et contrastées : un jaune solaire pour la carnation et un rouge profond pour le couvre-chef.
L’objectif était de créer un fort contraste chaud/froid, pour faire jaillir la figure humaine du tumulte digital.
La géométrisation des ombres, des lumières et des volumes contribue à la sensation de modernité, tout en soulignant les reliefs du visage d’une manière stylisée, presque sculpturale.
Processus de création
Moodboard : Une recherche visuelle a défini une direction artistique mêlant Botticelli à un univers digital, guidant formes, textures et couleurs pour allier élégance classique et esthétique numérique.
Création vectorielle & finalisation :
L’illustration, réalisée en vectoriel avec une organisation précise des calques, intègre ombres, lumières et couleurs contrastées pour sublimer le personnage et assurer une cohérence graphique avec le fond wavy. Le résultat mêle identité classique et modernité digitale.
L’illustration, réalisée en vectoriel avec une organisation précise des calques, intègre ombres, lumières et couleurs contrastées pour sublimer le personnage et assurer une cohérence graphique avec le fond wavy. Le résultat mêle identité classique et modernité digitale.
"Simplified Mona" - Csaba Gyulai (Floydworx)
"La jeune fille à la perle" - Tanitakahlo
Déclinaisons et supports
L’illustration a été pensée pour fonctionner en grand format comme en version digitale, avec une modularité optimale pour les déclinaisons suivantes :
Posters A1 exposés dans l’espace public et les lieux partenaires de la Biennale
Habillage digital des réseaux sociaux (images de couverture, avatars, stories, etc.)
Bannières web fixes pour newsletters et sites associés à l’événement
En conclusion de ce projet
Ce projet m’a permis d’allier admiration pour la peinture classique, maîtrise du vectoriel, et approche créative contemporaine, dans une logique de métamorphose esthétique fidèle au thème de la Biennale. Une fusion entre passé et futur, où la Renaissance prend les couleurs du style funky et du numérique.
« L’art traverse le temps. Le vecteur, lui, le transforme. »
